[sañg kum ta] n. Khmer : espoir
L’eau est un trésor inestimable, dont nous reconnaissons la valeur lorsque la sécheresse tarit les puits.
Gaspillée, souillée, elle subit chaque jour la pollution humaine et sa pénurie ou ses débordements n’épargnent aucune région du Globe, en particulier l’Asie.
A travers une promenade processionnelle sinuant comme le Mékong sinue dans les vallées cambodgiennes, Artonik livre une ode sensible aux couleurs de l’Asie où les traditions Khmer côtoient un travail chorégraphique et graphique contemporain.
Sangkhumtha suggère la mort lente des fleuves détournés par les barrages, l’aridité des sols ou encore les kilomètres parcourus pour aller chercher l’eau... et fait résonner le claquement des Geta japonaises sur les pavés.
Sangkhumtha : HOPE est aussi un cri d’alerte sur l’inégalité de l’accès à l’eau dans le monde, conséquence directe du dérèglement
climatique...
Et avant tout, une lueur d’espoir.
VISIONNER LE DOSSIER ARTISTIQUE
THÉATRE D’OMBRES ET COLLABORATION GRAPHIQUE
Artonik s’entoure de deux artistes marseillais, Caroline Sury et Craoman, pour proposer un travail original de projection d’images en mouvement, revisitant la tradition ancestrale du théâtre d’ombres khmer.
LE CORPS DANSÉ est au service d’un dialogue des cultures, entre personnages ordinaires de notre époque et personnages inspirés de la tradition Khmer, une alternance entre une danse en prise avec quotidien et d’une autre aux racines ancestrales.
LA MUSIQUE
Il s’agit pour les trois compositeurs et musiciens de Nataraj XT, déjà à l’oeuvre sur The Color of Time, d’accompagner l’action en live, ainsi que l’image projetée et animée comme dans le théâtre d’ombres Khmer.
Leurs compositions allient instruments classiques traditionnels et contemporains joués en direct, sons amplifiés et sonorités naturelles.